Mettre en place une capacité de recherche dédiée pour des études épidémiologiques, phylogénétiques, virologiques et immunologiques pour déterminer l’impact des variants sur l’évolution de l’épidémie, la pathogénèse de l’infection, l’efficacité vaccinale et traitement, l’efficacité de nos tests diagnostiques, etc.
Les 2 approches poursuivies
1- Études épidémiologiques et phylogénétiques
Études épidémiologiques et phylogénétiques pour
Recommandations de santé publique adaptées aux variants du virus en circulation pour la gestion de la pandémie (ex : réinfections, super-transmetteurs, chaînes de transmission, éclosions, transmissibilité/morbidité accrue, etc.)
Identification de clusters régionaux pouvant menacer davantage la santé de la population ou amenant un changement dans la stratégie de traçage des cas et contacts
Vigie de l’introduction sur le territoire québécois de variants d’intérêt/préoccupants connus
Anticipation des demandes accrues auprès du réseau de la santé (hospitalisations, traitements, tests, par exemple) basée sur les critères de contagiosité / virulence / sévérité d’un nouveau variant circulant
Performance des tests diagnostiques (tests d’amplification des acides nucléiques et sérologie); impact sur le diagnostic des cas et sur les études de séroprévalence
Alignement fin de la stratégie de vaccination en fonction des variants en circulation si échappement de la réponse immune et dérive antigénique
2- Études immunologiques
Analyses devant être effectuées si des mutations apparaissent dans la protéine Spike, notamment. Cette protéine étant à la base des vaccins maintenant disponibles, on doit comprendre l’impact sur :
l’infectivité virale (in vitro)
le tropisme viral
la transmissibilité virale in vivo (modèles animaux si disponibles)
la conformation de la protéine Spike
Si une dérive antigénique majeure est identifiée, alors ces résultats permettront d’adapter rapidement les tests de sérologie et de modifier les vaccins capables de protéger contre le nouveau variant.